L'association burkinabée ALUBJ (Association Liaison universelle pour le bien-être des enfants et des jeunes) présente à Ouagadougou, développe des actions dans les domaines de la lutte contre le VIH/Sida, de l’alphabétisation, de l’éducation civique et de l’éducation à la santé de la reproduction sexuelle. Cette semaine, elle se mobilisait aux côtés de Treatment 4 all pour demander l'accès universel aux traitements antirétroviraux, loin d’être acquis dans le pays.
Si en 10 ans, le taux de prévalence a chuté dans le pays, passant le 7,17% 997 à 0,8% en 2017, le Burkina Faso demeure en situation d’épidémie généralisée et la prévalence du VIH reste élevée au sein des populations clés (16,2% chez les travailleurs-es du sexe et 3,6% chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Les derniers chiffres indiquent par ailleurs qu’il existe une véritable inégalité dans l’accès aux traitements : sur 95 000 personnes vivant avec le VIH, près de 1/3 d'entre elles n’y avaient pas accès.
Il est essentiel pour le Burkina Faso de se mobiliser pour que chacun puisse avoir accès aux traitements, et ainsi mettre fin à l’épidémie.