L’apparition des traitements antirétroviraux au milieu des années 1990, puis leur généralisation progressive dans le monde au cours des années 2000, a permis de réduire fortement la mortalité liée au sida.
Au plus fort de l’épidémie, près de deux millions de personnes succombaient à la maladie chaque année dans le monde, contre moins d’un million en 2018. Avec l’aide du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, des progrès colossaux ont été réalisés. Depuis 2002, année de sa création, plus de 27 millions de vies ont pu être sauvées.
Des progrès ont également été accomplis dans l’accès aux traitements. L’an dernier, 21,7 millions de personnes dans le monde recevaient des traitements antirétroviraux. Des chiffres on ne peut plus encourageants grâce à un formidable élan mondial de solidarité. Malgré cela, 15 millions personnes séropositives n’y ont toujours pas accès.
Non seulement le traitement est une nécessité pour la survie des personnes infectées, mais c’est aussi la seule option possible aujourd’hui pour mettre fin à la chaîne d’infection et préserver les générations futures. Car le traitement, au mieux de son efficacité, permet de rendre la charge virale indétectable dans le sang. Ce qui veut dire qu’une personne séropositive sous traitement ne transmet plus le VIH.